Le rapport de l’année viticole 2016 donne les chiffres de la viticulture en Suisse pour l’année 2016 ainsi que sur l’état des stocks de vin au 31 décembre 2016. Un bilan complet sur la production, la consommation, l'importation et l'exportation de vin à télécharger librement.
On dénote par exemple une légère diminution de la surface viticole totale ainsi qu’une diminution de la surface de culture du Pinot Noir, cépage le plus répandu en Suisse, du Chasselas et du Gamay. En revanche, la tendance positive du Merlot se poursuit, la superficie de la culture de ses terres continuant à progresser.
Le Valais reste le plus grand canton viticole de Suisse, suivi du canton de Vaud, du canton de Genève et du Tessin. Pour la Suisse alémanique, le canton de Zurich est en tête de file, suivi de Schaffhouse et du canton des Grisons.
En 2016, la vendange est supérieure à la moyenne des dernières années, spécialement en Suisse romande et dans le sud du pays. En Suisse-alémanique on note des vendanges inférieures à celle de l’année 2015.
On enregistre également une baisse de l’importation avec 2,76 millions de litres de moins que l’année précédente, ainsi qu’une diminution de l’importation de vins blancs, de vins rouges et des vins industriels. Les vins mousseux ont quant à eux connu une progression, au même titre que les vins doux et des moûts de raisin.
Comme par le passé, l’Italie arrive en tête des pays d’où proviennent les vins étrangers, suivie par la France et l’Espagne ainsi que le Portugal. Comparées aux importations, les exportations sont relativement modestes et accusent un nouveau recul.
Les stocks de vins blancs, de vins rouges, de vins rosés et de vins mousseux, recensés au 31 décembre 2016, ont recommencé à augmenter, pour la première fois depuis 2012.
On constate en Suisse alémanique une nette régression des stocks de vins, qui s’explique par les récoltes médiocres des grands cantons viticoles en 2016. Contrairement à 2015, les stocks des vins étrangers baissent d’une manière générale, alors que ceux des vins mousseux et des autres vins ont augmenté.
Les Suisses ont dans l’ensemble bu moins de vins suisses et de vins étrangers, vins industriels et vins exportés compris. La part de marché des vins suisses a chuté pour atteindre 35 %.
Le recul de la consommation de vins est dû aux trois années successives de vendanges médiocres, entre 2013 et 2015. Pendant cette période, les quantités récoltées ont chaque fois été inférieures aux volumes de vins consommés, ce qui a régulièrement fait diminuer les stocks. La production n’a donc plus été en mesure de satisfaire la demande en vins suisses.
Pour plus d’informations, téléchargez le rapport complet.