Comment consommer le guaro?
Avec 30° d’alcool, ce qui en fait une liqueur au pourcentage "raisonnable", il est fortement déconseillé de boire le guaro pur. En effet, il aurait de supposées propriétés anesthésiantes indésirables, et provoquerait, entre autres, une insensibilité des membres supérieures, une désynchronisation des doigts ou même une paralysie temporaire de la langue voire de la mâchoire. Il est donc préférable de s’en délecter en cocktail, additionné de jus de fruit, de coca, de cristaux de glace, de lait de soja, ou d’autres alcools comme le curaçao notamment.
"Guaro gorille" chantait Georges Brassé ou encore "C’est comme si j’avais pris un verre", disait Guaro! Toutefois, nous ne vous emmenons pas en voyage en France, ni au Québec, mais bien au Costa Rica, où le guaro, une eau-de-vie, est considéré comme la boisson nationale.
Une sacrée cote au Costa Rica
Fabriqué dans diverses régions d’Amérique latine, le guaro est une eau-de-vie de canne à sucre claire. Populaire en Colombie (où il est surnommé "aguardiente"), en Équateur, au Salvador, au Guatemala, au Honduras ou encore au Nicaragua, c’est au Costa Rica que la boisson a établi son quartier général. Tantôt considéré comme une vodka douce en dehors des terres des "Ticos", en raison de sa faible teneur en alcool, le guaro provient du mot quechua "warapu/guarapo" et signifie littéralement "jus ou moût de canne à moitié mûr".
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