En France, on totalise 363 appellations vins et eaux-de-vie réunis, parmi lesquelles figurent notamment Sancerre, Arbois, Vosne-Romanée, Chablis, Champagne, Clairette de Die ou encore Crozes-Hermitage, pour n’en citer que quelques-unes. En Suisse, 23 cantons sur 26 possèdent des AOC cantonales. Seuls les cantons d'Appenzell Rhodes-Extérieures, d'Appenzell Rhodes-Intérieures et d'Argovie n'en possèdent donc pas. En Belgique, il existe actuellement quatre AOP, deux IGP et deux distinctions concernant les vins mousseux de qualité. Au Québec, une IGP "Vin du "Québec" protège les différents crus, des blancs aux rouges, en passant par les vins de glace.
Dans l’Hexagone, l’appellation régionale est aussi d’actualité: AOC Alsace, AOC Bordeaux, AOC Bourgogne, AOC Coteaux du Languedoc, AOC Côtes-du-Rhône… Et également sous-régionale, à savoir que des petites zones au sein de ces mêmes régions sont réputées pour leurs vins spécifiques. On pense notamment à Pauillac dans le Médoc ou aux Côtes d’Auxerre à Chablis. Outre les appellations cantonales, en Suisse, il existe des AOC régionales ou locales, par exemple l'AOC La Côte, l'AOC Chablais ou encore l'AOC Vully. Des AOC liées aux grands crus, comme l'AOC Dézaley Grand Cru.
5. Les autres informations
Vous n’y prêtez peut-être pas attention, mais il y a d’autres informations importantes figurant sur les bouteilles de vin. C’est le cas, notamment, du degré d’alcool, de la contenance de la bouteille ou de l’indication d’allergènes (des sulfites dans la plupart des cas). Qu’elles soient bariolées, épurées, classiques ou bien ultra-stylisées, les étiquettes de bouteilles de vin sont des puits d’information. Apprendre à lire correctement une étiquette, c’est l’assurance de savoir exactement ce qu’on va y trouver dans la bouteille.
4. L’embouteillage de la bouteille
La quatrième information clé est celle du millésime. Correspondant à l’année de récolte du raisin, c’est une indication importante quant à la qualité de la bouteille. Selon le climat, variant d’une année à l’autre, la qualité des raisins, et donc du millésime, va être impactée. Par exemple, le Sauvignon Blanc préfère les temps frais et humides, tandis que la Syrah exprime de meilleures saveurs avec une météo sèche et ensoleillée. On peut aussi retrouver le nom de l’embouteilleur, soit sur l’étiquette, soit sur le bouchon. "Mis en bouteille au Château", "au domaine" ou "à la propriété" signifie que le producteur en personne a mis son vin en bouteille.
En France, parmi les plus de 200 cépages en production légale répertoriés, 9 sont majoritaire et représentent à eux-seuls plus de 70% de la surface cultivée: Le Merlot, le Grenache Noir, la Syrah, le Carignan, le Cabernet Sauvignon et le Pinot Noir pour les rouges. Concernant les blancs, on retrouve l’Ugni Blanc, le Chardonnay et le Sauvignon Blanc. D’autres, également connus, comme le Chenin Blanc, le Muscat à petits grains, le Gamay, le Riesling et le Viognier Blanc, méritent d’être cités.
En Suisse, environ 252 sont cultivés, dont 168 sont admis en AOC. L’indication du ou des cépages composant un vin permet de déterminer la complexité de celui-ci. Des vins de plaisirs aux crus plus structurés, c’est une donnée clé à ne pas négliger. La mention d’un vieillissement en barrique se révèle être aussi un gage de qualité.
Du côté de la Belgique, on recense 70 cépages, dont 34 sont autorisés dans les aires d’appellations belges. Les plus cultivés sont le Pinot Noir, le Chardonnay, le Müller-Thurgau, le Pinot Gris, l’Auxerrois et de nombreux autres. Enfin, au Québec, les cépages sont essentiellement hybrides: Frontenac Noir, Blanc et Gris, Marquette, Petite Pearl, Vidal, Seyval Blanc, Maréchal Foch…
3. Le cépage
Chasselas, Pinot Noir, Cabernet-Sauvignon… il existe aujourd’hui plus de 6'000 cépages à travers le monde. Dans cette dynamique, l’approche anglo-saxonne consiste à déguster le vin uniquement à travers les cépages. Du fait de la "courte" existence des vignobles anglo-saxons (Afrique du Sud et Australie majoritairement), apparus dans les années 1960, les notions d’appellations sont quasiment inexistantes, en comparaison aux siècles d’histoire des vins français. Les consommateurs de ces crus produits étant "moins bien" informés, il fut nécessaire de trouver une nouvelle approche marketing du vin pour susciter de l’intérêt, en passant donc par les cépages.
Ainsi, peu importe le niveau de dégustation des consommateurs, ceux-ci sont capables de dire s’ils aiment ou non un cépage, sans avoir à se confronter aux notions complexes telles que la reconnaissance des arômes. Par exemple, en dégustant un vin issu à 100% d’un unique cépage, nous avons la capacité de dire si oui ou non nous aimons le cru goûté. En cas de non-appréciation de ce dernier, on peut se rediriger facilement vers un nectar au profil gustatif différent.
2. L’appellation
AOC, AOP, IGP… Mais que signifient exactement ces sigles? En dessous du nom, on retrouve généralement une indication, obligatoire dans certaines régions du monde: l’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC). Cette méthode de classement dite "francophone", apparue dans le milieu des années 1930, avait pour objectif de lutter contre les fraudes et de protéger les noms des vins, leurs caractéristiques et leur spécifités, liées à un terroir délimité. La plus prestigieuse des appellations françaises suit donc un cahier des charges très strict et défend les typicités régionales des crus, ainsi que les pratiques viticoles et œnologiques. Cette mention est délivrée par l’Institut nationale de l’origine et de la qualité (INAO).
Pour sa part, l’Appellation d’Origine Protégée (AOP), apparue en 2009, diffère de l’AOC par sa reconnaissance à l’échelle européenne. Elle est l’équivalent européen de l’AOC. Un vin obtient une AOP uniquement s’il détient au préalable l’appellation AOC. Enfin, l’Indication Géographique Protégée (IGP), créée en 1992, est une dénomination européenne ayant remplacé en 2009 l’appellation française "Vin de Pays", créée en 1968. Tout comme l’AOC, l’IGP respecte un cahier des charges bien défini, mais plus ouvert et plus souple, laissant plus de libertés aux vignerons. Elle protège les vins dont au moins l’une des étapes de la culture ou de la vinification a lieu dans la zone géographique propre à l’appellation.
L’étiquette sur une bouteille de vin, c’est comme une carte d’identité. Des informations fourmillent sur ce petit bout de papier ornant l’avant et parfois l’arrière des bouteilles. Au-delà d’une description souvent lyrique du goût ou des origines du cru, une étiquette recèle une multitude d’indications. Explications.
1. Le nom
Sur une bouteille, l’information la plus mise en avant est bien évidemment le nom. Cela peut être celui d’un Château (Château Margaux, Château d’Yquem, Château de Crans), d’une cave ou d’un domaine. Tout comme le nom d’une marque à part entière, par exemple Aigle les Murailles (Badoux) ou Cheval Blanc (Bernard Arnault/Baron Frère).
L'ACTUALITÉ
Comment décrypter
une étiquette de bouteille?
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