Santé, mais pas des pieds
Saviez-vous que le raki est excellent pour la santé lorsqu’il est consommé avec modération? C’est-à-dire un à deux verres par jour. En effet, son fort taux d’alcool (entre 45 et 55°), lui confère des propriétés antimicrobiennes. De ce fait, c’est un moyen efficace contre le rhume, la fièvre et les maux de tête. De plus, une étude a démontré que sa consommation diminuait les risques d’engendrer un infarctus du myocarde. Toutefois, pour profiter des effets bénéfiques du raki, il faut adopter un mode de vie sain, pratiquer quotidiennement une activité sportive et manger sainement, surtout de la bonne cuisine méditerranéenne. Un dicton crétois affirme qu’une maladie ne pouvant pas être traitée par le raki est forcément grave.
Raki le tour?
Également boisson nationale de la Crète, le raki y est également surnommé "tsikoudiá". Symbole phare de l’hospitalité crétoise, vous en trouverez une bouteille à tous les coins de rue, même dans les plus petites supérettes dans les villages les plus reculés de l’île du Minotaure. Au contraire du raki turc et de l’ouzo grec, le raki crétois ne contient pas d’anis. En termes de goût, il est plutôt comparable à la grappa italienne puisqu’il n’est pas dilué avec de l’eau.
Au niveau de la production, le raki est distillé localement par distillation du marc de raisin, fermentation et placement dans des alambics chauffés au bois, au charbon ou au gaz. Sa fabrication s’apparente à une fête que tout le monde attend avec beaucoup d’impatience. Les Crétois ont à cœur d’en proposer aux touristes.
En Crète, le raki ne se boit jamais à jeun mais est toujours accompagné de mezzes, de produits traditionnels crétois comme le koulouri, des quartiers de tomate, du concombre, des olives, des fromages locaux, avec du poisson ou de la viande grillée. Il se déguste dans des verres à liqueur, à température ambiante ou avec un peu de glace. En hiver uniquement, il se consomme chaud avec du miel pour éliminer le rhume.
Eau-de-vie de vin aromatisée à l’anis principalement consommée en Turquie et en Crète où il est considéré comme une boisson nationale, le raki est un délice qui chamboule à Istanbul. Embarquez pour un voyage en montgolfière de 80 jours, direction la Cappadoce puis Héraklion.
Le raki, c’est raccord
Depuis des siècles, on aime consommer dans toute la Méditerranée une boisson alcoolisée incolore, distillée à partir de vin et connue sous plusieurs noms: tsípouro, arak, grappa mais également raki. En Turquie, la principale région de production du raki est Tekirdağ, située en Thrace, dans la péninsule balkanique aujourd’hui partagée entre la Bulgarie, la Grèce et la Turquie. Sa production a longtemps été soumise au monopole détenu par la société d’État Tekel (signifiant tel quel "monopole" et non "chien"), privatisée en 2004.
En Turquie, il existe trois variétés de raki. Le premier, le "yeni raki", titre à 45% et son alcool doit provenir à 65% de la distillation du raisin. Le deuxième, "altınbaş rakı" et le troisième, "kulüp raki", titrent à 50%. Leur alcool provient intégralement de la distillation du raisin.
D’un point de vue consommation, le raki est majoritairement bu allongé d’eau ou parfois sec. D’ailleurs, les Turcs le surnomment "aslan sütü", traduit par "lait de lion". Traditionnellement, il est servi dans deux verres à la forme cylindrique. Le premier verre contient le raki, tandis que le second comporte de l’eau et de la glace. Parfois, du jus de betterave pimenté remplace l’eau. Il s’apprécie en apéritif mais aussi au cours du repas.
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