Les défis? Pérenniser nos actions; créer davantage de ponts avec nos voisins; lier le côté intersectoriel. Le tout grâce aux dénominateurs communs mettant en valeur les atouts de chaque région tels que le vin, les produits du terroir et toutes les autres activités touristiques. Un des buts est de prolonger le séjour des visiteurs grâce à l’œnotourisme.
En partant du principe que le temps de séjour du Val de Loire dure, en moyenne, 1 semaine et que notre région retient pour l’instant les touristes sur une durée d’environ 2,1 nuitées, cela montre tout le potentiel à exploiter. Il faut proposer une offre combinée, mieux présentée, et avec plus d’impact. En bref, on vise à concevoir un canton ou une région comme un seul grand terrain de jeu.″
"Je mesure le chemin parcouru avec
une réelle évolution des mentalités".
Ma mission, depuis 2013, consiste à gérer le développement de l’œnotourisme dans le canton de Vaud. Je suis surtout un homme de terrain qui fait le lien avec les institutions. En quelque sorte, je défriche les offres et les identifie, afin de les maitriser, puis de les promouvoir de la manière la plus optimale possible. On cherche à travailler avec ceux qui sont motivés à monter dans le train pour aboutir et adhérer à un projet commun. Au départ, les vignerons étaient sur la retenue, il y avait une envergure cantonale, dont on se méfiait. Aujourd’hui, je mesure le chemin parcouru avec une réelle évolution des mentalités.
Lausanne fait partie du réseau international des Great Wine Capitals Global Network, réseau rassemblant dix grandes métropoles internationales (dont San Francisco, Adélaïde, Rioja…) partageant une région viticole mondialement connue. C’est un canal de promotion international très utile qui apporte par ailleurs un point de référence, prouvant que même Bordeaux, aujourd’hui mondialement connu dans le domaine de l’œnotourisme, a mis une vingtaine d’années pour y arriver.
Yann Stucki, Chef de projet Vaud Œnotourisme.
"Un des buts est de prolonger
le séjour des visiteurs grâce
à l’œnotourisme".
L'ACTUALITÉ DU VIN
L’œnotourisme, moteur de croissance
Confessions de Yann Stucki, homme enthousiaste et locomotive du projet pour le Canton de Vaud, en marge de la 2e édition du Prix suisse de l’œnotourisme. Il nous parle des critères de sélection, de sa mission et de l’importance de la mise en réseau.
″En termes de critères de sélection pour le Prix suisse de l’œnotourisme, tous les nominés ont proposé des offres variées de qualité et chaque membre du jury a donné des notes selon sa propre sensibilité. La tendance est d’examiner l’innovation de l’infrastructure regroupant dans un même endroit un maximum d’expériences clients. Cette forme d’œnotourisme existe déjà à l’étranger, comme à Vérone ou dans le Bordelais, par exemple, mais c’est encore très précurseur pour notre pays! Et, justement, l’Œnoparc des Celliers de Sion a été distingué cette année pour sa démarche globale.
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